Rose se forme d’abord au Conservatoire d’Orléans, à la fois en danses contemporaine et classique et en flûte traversière, et nourrit son parcours d’expériences de théâtre et de chant. Elle prend alors part à plusieurs projets interdisciplinaires, tout en axant son écriture chorégraphique sur les systèmes de jeu, et particulièrement ceux des œuvres vidéos ludiques.

Elle complète ensuite cette formation à Paris dans des cours (avec Peter Goss, Hervé Diasnas), ainsi qu’à l’Université Paris 8, où elle suit la Licence et le Master Danse. Une année d’échange universitaire à l’Université du Québec à Montréal lui permet alors de créer Bracket, solo de danse contemporaine issu de sa recherche-création sur l’humour en danse. L’écriture de ce solo lui permet d’aborder une analyse de l’archive et des œuvres par le corps, par ses savoirs de praticienne. Elle le présentera au Laboratoire Chorégraphique de Reims à son retour en France en 2020, et débutera en 2023 la création d'un format de conférence-dansée intitulé Bracket : une danse qui analyse et une analyse qui danse.

En tant que scénographe, Laurine débute sa formation au Pavillon Bosio (Monaco) où elle étudie simultanément les arts plastiques et la scénographie. Après quoi, elle s'installe à Strasbourg pour intégrer l’atelier de scénographie de la HEAR dont elle sort diplômée en 2020. Elle y développe un goût pour les formes transversales, entre arts plastiques, musique, danse et théâtre.

Dans ses collaborations avec Françoise Tartinville, Serge Lipszy, Olivier Chapelet ou Nicolaís Medero Larrosa, elle redessine la relation interprètes-spectateur.rice.s communément établie au travers de dispositifs bi-frontaux ou immersifs et s’intéresse à la mise en mouvement de l’espace par les corps, le son ou encore la lumière. Un intérêt pour les modalités d’écriture de l’espace et d’organisations de l’attention qu'elle développe également au sein du Master danse de l’université Paris 8 où elle fait la connaissance de Rose Morel, avant de s'installer en région Toulousaine.

La marche et la linogravure font également partie de ses pratiques. Elle y explore notre relation aux paysages et leurs (dé)compositions.

Polytrumentiste et compositeur, Salvator a étudié le violoncelle et est diplômé avec mention en composition électronique au Conservatoire de Parme. Auteur de textes, concepteur de son et interprète, il se consacre à des bandes sonores pour le cinéma et le théâtre, contaminant sa formation classique avec des éléments électroniques, pop, rock et une inclination particulière vers l’expérimentation et le langage contemporain.

Il a collaboré avec des structures théâtrales telles que le Teatro delle Briciole, le Teatro Due de Parme et le TAPS de Strasbourg, et avec des artistes tels que Gigi Dall’Aglio, Elisabetta Pozzi et Daniele D’Angelo, Bruno De Franceschi, Olivier Chapelet, Philippe Koerper, Ensemble Alxandro Olivan Lopez et l’ensemble XO, la Compagnia Dispensa Barzotti.

Il est actuellement compositeur et sound designer de la compagnie Je, tu, elle associée au Théâtre TAPS de Strasbourg.

Des années lycées aux années préparatoires en arts et design, de l’ESAAB à Nevers jusqu’au DNSEP de scénographie à Strasbourg, Léa se situe aujourd’hui quelque part entre le théâtre, la danse et l’objet animé. Les installations et performances qu'elle crée émergent de situations quotidiennes et intimes. Par le travail de la lumière, elle cherche à « étrangéiser » les choses, à rendre floues leurs bordures. En usant de matériaux fragiles, transparents, fluides, elle joue avec les mécaniques de transformation de l’image. De manière générale, elle traite l’espace comme une photographie : les spatialités se superposent, l’espace-temps devient flou et se fond dans le noir.

En 2020, elle fonde la Cie Métronome(s) avec Elsa Markou, scénographe, et intègre en 2022 le Collectif Gorgones réunissant conteuse, marionnettiste et scénographe autour de la question du féminin. De 2021 à 2023 se créé un duo avec Apolline Agard, plasticienne et membre de la Cie Métronome(s). Elles lancent ensemble la création 2024 du spectacle Étamote, un conte absurde et inquiétant dans un monde futuriste au parfum de canard laqué.

Bureau de l'association

Étudiante en art à l’École Supérieure d’Art et Design de Reims et cheffe de salle au Manège de Reims, Elane se consacre pleinement à l’exploration et à la promotion des arts sous toutes leurs formes. Son parcours artistique est marqué par une approche expérimentale et pluridisciplinaire, où elle fusionne les influences du drag queer et du spectacle vivant pour créer.

Elle est profondément militante pour une culture accessible à tous et croit fermement que l’art doit être un espace d’expression libre et inclusif. Un lieu où chaque individu, indépendamment de son origine ou de son parcours, peut trouver sa voix et sa place. Son objectif est de favoriser la création d’œuvres qui repoussent les frontières de l’art traditionnel, tout en rendant ces œuvres accessibles à un large public.

Elle fonde la compagnie Les Insensées en août 2023 aux côtés de Théophile Hocdé, et en assure la présidence.

Ingénieur informatique, Théophile est également cinéphile et musicien. Très jeune, il pratique la guitare puis le steel-drum.

Il fait la connaissance de Laurine Firmin dès le lycée. Leurs chemins se suivront tout au long de leurs études strasbourgeoises.
C'est après sa rencontre avec Rose Morel, et en découvrant leur travail sur la création Entre les lignes, que Théophile choisit de fonder la compagnie Les Insensées aux côtés d'Elane Boutier, et d'en assurer le rôle de secrétaire.